Le fauvisme est un mouvement artistique qui a vu le jour à l’aube du XXe siècle. Même s’il n’a duré que quelques années, ce courant a fortement influencé l’univers de la peinture de 1905 à 1910. Malgré des débuts qualifiés de provocateur à l’époque, le fauvisme est aujourd’hui perçu comme un mouvement artistique important du XXe. La grande innovation qu’il a apporté est même jugée avant-gardiste.
L’origine du fauvisme
Le fauvisme, aussi appelé les Fauves, a émergé à Paris au début du XXème siècle. Le terme est apparu pour la première fois en 1905 au Salon de l’automne, lorsque le journaliste français, Louis Vauxcelles, l’utilise face à des œuvres d’art qui sortent de l’ordinaire. C’est ainsi que ce type de peinture est baptisé « Le Fauvisme ».
Henri Matisse est sans doute la figure la plus marquante parmi les artistes « Fauves ». Dès le début de 1899, il est connu pour ses œuvres aux couleurs violentes et qui manquent de perspective. A l’époque, il affirmait déjà que l’imagination et la liberté étaient pour lui les valeurs les plus importantes.
Le fauvisme, avant de s’éteindre en 1910, a donc joui d’une période d’épanouissement remarquable qui a grandement marqué le monde artistique. Il était à son apogée au moment où l’art européen se trouve en quelque sorte dans une phase de transition. Actuellement, son influence sur l’histoire de l’art persiste encore.
Le fauvisme pour l’expression personnelle
Les artistes qui adhèrent à ce courant prétendent favoriser un art fondé sur l’instinct. Ce mouvement a, en effet, viser a redéfinir la forme pure et la couleur comme un moyen d’évoquer le ressenti du peintre. De ce fait, ce dernier utilise souvent les couleurs vives et les formes simplistes pour composer son œuvre.
De par ces principes, dans le fauvisme, la similitude du modèle avec le tableau n’est pas l’essentiel. Ce n’est même pas l’objectif. Le peintre utilise souvent les couleurs primaires pour briser l’imitation naturaliste : corps humain vert, arbres jaunes, etc…
Ainsi, tous les éléments qui constituent l’œuvre de l’artiste prennent des formes plutôt abstraites et sont les fruits de son état émotionnel. Bref, ce qui importe dans le fauvisme, ce n’est pas la ressemblance à la source d’inspiration, mais l’expression personnelle.